
Annuaire inversé : Podologues
Le podologue est un professionnel de la santé et du bien-être. Spécialiste des soins du pied, il est consulté pour des infections de la peau, des ongles ou pour des besoins en semelles orthopédiques.
© Annuaire Inversé France© Albert Giordan
Durillon, cor, œil-de-perdrix, ongle cassé ou incarné… Les pédicures-podologues soignent vos meilleurs outils de marche et vous sensibilisent sur l’hygiène et l’entretien qu’il faut leur apporter. Ce métier, c’est le pied!
Ce n’est pas parce qu’il prend votre pied que le podologue vous vole du plaisir. Autant un ponçage ou une élimination de peaux mortes est une opération peu glamour mais indolore, autant un traitement contre des verrues ou des douleurs peut prendre une tournure nécessairement sadomasochiste puisque l’on se fait du mal pour se faire du bien.
Près de 12.000 pédicures-podologues exercent en France et sont inscrits au tableau de l’ordre de la profession ou ONPP. Essentiellement féminine avec près de 67% de femmes pour 33% d’hommes, la profession regroupe plus de 12.000 cabinets. Pour retrouver rapidement le podologue le plus proche de votre zone géographique, n’hésitez pas à solliciter vos doigts sur l’annuaire inversé pour dénicher le seul professionnel qui se mettra sans soucis d’orgueil à vos pieds !
Quand on connaît l’importance des pieds pour se déplacer, pour faire du sport, pour croiser les orteils au soleil, il est conseillé de ne pas négliger votre meilleur moyen de locomotion. Si vous avez le temps de lever le pied, lisez l’article qui suit…
Le métier de podologue-pédicure
Outre les problèmes directement liés à la peau et aux ongles de pied, le podologue gère aussi les troubles de la sudation. Peut-être existe-t-il une solution pour vous permettre de retirer vos chaussures en fin de journée sans évanouir votre partenaire surtout si vous venez à peine d’en faire la connaissance.
Le pédicure commence une consultation en général en procédant à un examen clinique. En fonction de son analyse, il prescrira alors une intervention ou un simple traitement médical. Professionnel du pied et de la voute plantaire, il peut fabriquer pour vous des semelles orthopédiques ou prothèses plantaires pour corriger les malformations éventuelles des pieds mais aussi palier le mauvais fonctionnement d’autres membres du corps (jambes, genou, dos…) à l’origine de pathologies. Vous pourrez même regarder et comprendre tout cela sur les nouveaux logiciels informatiques que l’on qualifierait volontiers d’i-Podologues si l’on ne risquait pas d’empiéter sur le nom d’une grande marque.
Quand le podologue découvre des risques plus graves tels qu’une mauvaise circulation sanguine, il n’hésite pas alors à orienter ses patients vers d’autres spécialistes. Si vous ne rêvez pas de porter les toutes dernières Birkenstock à votre mariage ou lors d’un rendez-vous professionnel ou galant, le podologue – qui n’a en général pas d’actions chez le fabricant de chaussures allemand – peut aussi vous proposer des résines ou des mousses de synthèse discrètes pour les glisser dans toutes vos chaussures.
L’évolution du métier de podologue
Habile et minutieux, le podologue doit aussi être tenace s’il aime son métier car dans de nombreuses villes, le métier tend à être saturé comme c’est déjà le cas dans les grandes métropoles à l’image de Paris, Lyon, ou Marseille. Seuls le Nord et l’Est semblent propices pour offrir encore des débouchés aujourd’hui.
Les plus jeunes pédicures-podologues sont confrontés à une concurrence qui tend à paupériser le marché. Dans tous les cas, il faut un diplôme d’État pour pratiquer la profession de podologue. Il s’acquiert en 3 ans dans l’un des instituts agréés par le Ministère de la Santé et accessibles par concours. Les écoles ont un coût. Entre 5000 et 8000 euros selon le caractère privé ou public des établissements.
Diplôme en poche, les jeunes podologues démarrent alors comme la quasi-majorité de leurs prédécesseurs en profession libérale. Certains s’orientent très vite vers des spécialités à l’instar de la rhumatologie, de la traumatologie ou de l’appareillage. Une profession où il faut suivre attentivement l’évolution pour… ne pas perdre pied !
Par Régis Taranto