Un super supermarché
Au début était « Le Pain Quotidien », la réunion d’une poignée de petits commerçants qui achetèrent en commun, dans l’ouest de la France. En 1920, plus d’une trentaine d’épiciers ont rejoint le mouvement originel et une dizaine d’années plus tard, toutes ces bonnes volontés font front commun en créant la marque Unico. Petite traînée de poudre jusque dans les années 60 et explosion d’un mouvement qui comptera alors plusieurs milliers de détaillants et plus d’une centaine de sociétés coopératives.
C’est l’heure du libre-service, des supérettes, des supermarchés, la fin de l’épicerie à l’ancienne, et le début d’une expansion en flèche pour cette enseigne structurée autour de centrales régionales.
En 1975, Super U est créé, U comme unité, un concept décliné à l’envi et qui annonce la couleur : il s’agit de se regrouper, de s’unir, et de couvrir le territoire d’un réseau de magasins riches en produits accessibles à tout particulier, essentiellement dans les zones rurales et les villes de moyenne importance. Annuaire inversé fait le point sur la réussite de cette enseigne.
SUCESS STORY
Une fois les (solides) bases de l’organisation du Système U posées et certainement parce que la demande était pressante, le groupement n’eut qu’à alimenter son enseigne qui compte aujourd’hui plusieurs centaines de magasins (qui sont tous présent sur l’annuaire inversé).
Super U, c’est plusieurs milliers de références alimentaires, mais aussi des vêtements et des centaines d’articles de quincaillerie, un immense bazar, au sens noble du terme, où la parfumerie, la droguerie ou les produits d’hygiène, les articles de bricolage et les chaussures, les téléphones, sont proposés à prix d’amis. Pour autant, le fait de concurrencer les adresses hard discount les plus accessibles n’entame pas la volonté de diversifier l’offre et depuis quelques années, la marque surfe elle aussi sur des valeurs vendeuses : bien-être, produits du terroir, alimentation destinée aux enfants, produits bio, autant d’appels d’air proposés à une clientèle soucieuse de ne pas grever le budget familial.
QUELQUES CHIFFRES
Quand on va au Super U, on en sort généralement avec une petite note de 38 euros en moyenne, disent les statistiques, une addition plutôt sucrée que ces professionnels de la distribution s’engagent à maintenir contre vents et marées.
Super U se place aujourd’hui à la sixième place dans le palmarès des grandes enseignes de distribution alimentaire et son horizon s’étend jusque dans les Territoires et Département d’outre-mer où l’on peut faire son marché à moindre prix. Plus de 50 000 collaborateurs veillent à faire tourner ces centres commerciaux à travers le pays et dans un marché très concurrentiel, le groupe peut afficher des résultats constants depuis plusieurs années.
Et comme l’avenir est à la prise en compte de certaines valeurs aussi écologiques qu’éthiques, le groupe s’est lui aussi engouffré dans des politiques propres à respecter certaines conditions de vente et de production. Ainsi, Super U travaille essentiellement avec des partenaires de proximité et n’hésite pas non plus à s’impliquer dans certaines causes humanitaires.
D’autres opérations servent aussi une clientèle qu’il faut fidéliser au mieux, et c’est ainsi qu’un partenariat avec l’opérateur de téléphonie mobile Orange permet de proposer des forfaits « maison » pour téléphoner au moindre coût. Toutes les coordonnées téléphoniques des Super U sont bien sûr disponibles sur l’annuaire inversé, du sud au nord de la France, plus de 1 400 magasins à appeler si le cœur vous en dit.
Mais aussi pour soumettre sa candidature à une enseigne qui propose des stages et des emplois.
Par Virginie Quinion