Les offres de Free à prix cassé ont des répercussions tangibles sur le marché de la téléphonie. Les résultats en baisse des autres grands opérateurs que sont Orange, SFR et Bouygues reflètent parfaitement la percée spectaculaire du nouveau géant de la téléphonie. Si Free emporte des contrats, c’est surtout grâce à l’arrivée de consommateurs jadis liés à un autre opérateur. Les offres de Free font exploser tous les compteurs du fait des prestations illimitées de ses forfaits. « Incroyable mais Free » dira-t-on pour reprendre le slogan de l’enseigne.
Tu veux téléphoner toute la journée ? Feel Free !
Pour bien comprendre l’impact en termes de consommation des nouveaux forfaits illimités et bon marché de Free, c’est avant tout une question de chiffres. Près de 30 milliards d’heures passées au téléphone en France au deuxième trimestre 2012 (10% de plus que l’année dernière). L’usage de téléphones portables dépasse allégrement celui de téléphones fixes autrefois réputés moins coûteux. L’Arcep, l’autorité de régulations des télécoms que l’on songe bientôt à faire fusionner avec le CSA, dénombre pas moins de 240 SMS par mois en moyenne par Français. Pour faire face à cette forte concurrence, les autres opérateurs ont lancé, eux aussi, leurs marques low cost pour enrailler la machine Free. Sosh, B&You et Red séduisent mais restent encore loin derrière Free. Mais ce n’est que le début de la bataille.
Si Free fait le bonheur des uns…
Il n’y a pas que les autres opérateurs de téléphonie mobile qui s’inquiètent des succès de Free. C’est aussi le cas par répercussions des salariés de ces géants de la télécommunication. Les trois grands opérateurs ont déjà fait savoir qu’ils comptaient supprimer des postes. Dans le contexte actuel, les factures chutent à la grande joie des consommateurs mais les revenus des opérateurs originels également. Forcément, tout le monde ne peut sortir gagnant.
Pour contrer les forfaits très compétitifs de Free, ses concurrents misent sur les sorties des nouveaux smartphones à l’image de l’iPhone5 pour booster la vente de téléphones subventionnés et donc d’engagements. Une pratique commerciale dénoncée par Free comme un crédit à la vente déloyal. La justice tranchera. Si les minutes de ces pratiques sont peut-être comptées, c’est de moins en moins le cas des vôtres. Bons appels !